Tous les parents autour de moi s’impliquent dans l’éducation de leurs enfants, cela ne fait aucun doute : chacun a sa manière, certains sont stricts, d’autres plutôt cool, certains sont présents, d'autres moins. Parfois, je me demande où en seront nos enfants dans 10 ans ? Ceux qui fréquentent les meilleures écoles aujourd’hui auront-ils un job de rêve, un salaire mirobolant ? Les enfants des parents « Montessori » seront-ils devenus des adultes confiants ? Ceux que je juge livrés à eux-mêmes vont-ils mal tourner ? Les parents, surtout dans les milieux favorisés, sont obsédés par la réussite sociale de leurs enfants, l’accès à une position sociale et économique dominante. Mais la réussite sociale signifie-t-elle épanouissement personnel ? À mon avis, pas toujours. C’est quoi la réussite au final ?

Hier matin, mon cadet me demandait ce que je voulais qu’il fasse plus tard. J’ai répondu :
— « Un truc que t’aimes vraiment. »
— « Oui, mais tu voudrais aussi que je gagne bien ma vie. »
— « Ben oui, bien sûr. Mais si tu es le meilleur dans ce que tu aimes, tu gagneras bien ta vie. »
Je ne suis pas sûr à 100 % de cette affirmation, mais tant pis.
Moi, bien évidemment, j'adorerais que mes fils deviennent des géants de la tech, qu’ils ne manquent jamais d’argent et voyagent à travers le monde. Mais ce qui m’importe avant tout, c’est qu’ils soient des personnes heureuses, bien dans leurs baskets, pas tourmentées comme moi.

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