Je me plains. Beaucoup. Tout le temps.

Les femmes se plaignent-elles plus que les hommes ?

Le Balagan
3 min ⋅ 13/12/2025

Je ne veux pas faire de généralités, mais il y a quelque chose que je retrouve chez beaucoup de femmes — et chez moi la première : se plaindre, pointer ce qui ne va pas, parfois (souvent) sans avoir de solution immédiate. Je reconnais que je le fais beaucoup. C’est un peu mon côté ashkénaze* : j’ai tendance à voir le verre à moitié vide, alors je râle, j’exprime mes plaintes, je m’apitoie sur mon sort. Je me plains de ma vie. Je me dis que j’ai pas de chance. Et rien que de l’écrire ça, ça m’exaspère car objectivement je n’ai pas « pas de chance. » Mais passons.  Même si parfois j’ai besoin qu’on me secoue un peu, la plupart du temps, ce que j’attends de l’autre — de mon mari, de ma mère, de ma sœur — ce n’est pas une solution : c’est qu’il me plaigne un peu, qu’il reconnaisse ce que je vis.

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Le Balagan

Par Candice Satara

À propos de l’auteur de Le Balagan …

Je m’appelle Candice, je suis journaliste et mère de quatre garçons de 3 à 13 ans. Je me pose beaucoup de questions sur tout. Je suis une éternelle insatisfaite, je voudrais toujours plus, toujours mieux. Je crie beaucoup sur mes enfants et je suis avec leur père depuis 21 ans. Soit la moitié de mon âge. J’aime beaucoup me plaindre, et je suis plutôt le genre de personne qui voit le verre à moitié vide. Mais on dit de moi que je suis très drôle (oui c’est paradoxale). Bref cette description n’est vraiment pas terrible, alors je vais m’arrêter là.