Le Balagan

Une newsletter pour partager avec vous mes questionnements sur la famille, le couple, le travail et le beau mélange de tout ça qui crée un joyeux balagan.

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Par Candice Satara
30 août · 2 mn à lire
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🙈 Comment bien se faire engloutir par le tourbillon de la rentrée ?

L'esprit des vacances peut-il survivre à la rentrée des enfants ?

Hello à toutes et à tous, 

Je le concède, ce titre est volontairement provocateur. Je ne vais pas vous donner mes conseils pour une reprise bien merdique, pas mon genre. Non, je préfère prendre le parti de me dire que la rentrée scolaire de 4 enfants est forcément énergivore, stressante, fatigante, excitante (yeah il a la super prof de math, chacun ses petits plaisirs) et qu’à bien y réfléchir, je préfère clairement la charge mentale de juin au grand saut dans l’inconnu de septembre. Mais que néanmoins, si personne n’échappe à cette avalanche de trucs à penser et à caler dans son agenda, on peut tenter de s'organiser sans rajouter du stress au stress, tranquillement. On peut essayer au moins. 

Je suis rentrée de vacances ce mardi dans un mood plutôt positif, toujours privée de mon téléphone qui a terminé sa lente agonie quand j’étais au Mexique. C’était pas mal en fait de ne pas être suspendue à ce truc, d’oublier quelque temps les textos, les whatsapp, les twitter et autres linkedin vampirisants. J’ai quand même pris soin de checker les mails reçus (euh aucun, y a pas un bug ?! ) et l’humeur d'Instagram, de ma plage paradisiaque, pour une fois, je n’ai trouvé personne à envier. Bref, j’ai plutôt bien évacué mon FOMO, “Fear of missing out”, vous savez cette peur de louper quelque chose qui nous pousse à rester connectés en permanence. 

Mais revenons à la rentrée

Les jumeaux entrent en maternelle et m’ont déjà prévenue qu’ils allaient pleurer et crier lundi. Mon cadet débarque dans la cour des grands, la sixième, même pour lui le désinvolte, le stress monte, et l’aîné passe en quatrième. Ça fait beaucoup de cahiers 24x32 à acheter (avec un protège-cahier JAUNE s’il vous plait !) et de réunions inutiles à se coltiner. Au cours de mes insomnies (décalage horaire oblige, tandis que j'égrenais dans ma tête mes souvenirs de vacances avec un sourire niais et déjà cette faculté à effacer le désagréable, j’ai pensé à tout ce que nous allions devoir faire à l’approche de la rentrée, tout en ayant dans la tête la chanson du générique de la série “Arnold et Willy” que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.  “Personne dans le monde ne marche du même pas, et même si la terre est ronde on ne se rencontre pas…” Pourquoi ? Faut-il y voir un bon présage. Je ne sais pas.

Je commence un nouveau boulot mardi prochain, suis partagée entre excitation et appréhension. Et je dois encore… trouver une personne pour gérer les sorties d’école, finir les courses des fournitures, caler les activités des deux grands, ça coûte une blinde ces trucs. Et je ne vous parle pas des activités artistiques, on essaie même pas. Théâtre : 220 euros le trimestre, arrrgh. Quant aux petits, éveil musical, baby gym, baby yoga, vraiment les trucs qui ne servent à rien, à part à le dire aux copines. Si on se projette un peu plus loin, il y a l’organisation de la Bar-mitsvah de mon fils, prévue pour décembre.

La “not to-do list”

On se crée des listes de choses à faire, certaines sont incompressibles, mais d’autres ne sont pas indispensables. Et si pour cette rentrée, vous troquiez la “to-do list” pour une “not to-do list”. C’est ce que conseille la psychologue Amélia Lobbé. Dans un post publié sur Instagram le 20 août, elle explique que les listes à rallonge nous poussent à procrastiner. Son conseil ? Enlever des choses, supprimer des mauvaises habitudes. Déterminer “2 ou 3 points qui correspondent à une réelle problématique pour nous (...) Au lieu d’ajouter, on retranche ou on remplace”. Malin.

Évidemment, on ne peut pas tout envoyer balader. Ça me rappelle ce jour où je me suis pointée en sueur à l’école le mauvais jour pour une réunion de rentrée. Dans mon cas, comme beaucoup d’entre vous sûrement, j’ai tendance à me surcharger inutilement. Je pense à cette folie de vouloir à tout prix me lancer dans la cuisine Yiddish après avoir lu cet été “Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie” ou bien cette éternelle résolution de faire des gâteaux maison. Et pourquoi pas des crêpes me suis-je dit hier. J’ai dit à mon époux très sérieusement. “Je fais 60 crêpes le dimanche et c’est carré (expression de mon fils)”. Le mec solidaire de sa femme et fan des gadgets de cuisine, m’a aussitôt montré une poêle spéciale avec un revêtement anti-adhésif de haute qualité (Bonjour les PFAS ). Et après j’ai pensé à moi dans ma cuisine en train de faire 60 crêpes un dimanche pluvieux de novembre. Dépression assurée.

Qu’est-ce qu’il y aurait d’autres que je pourrais éliminer ? Je ne sais pas, au hasard, scroller sans but sur Instagram, X & co ?  Je pense fuir un temps linkedin qui m’oppresse réellement. On m’a parlé de l'appli One Sec qui propose à ses utilisateurs un petit exercice permettant de valider ou non la pertinence de se connecter.  Vous connaissez ? Il y a cependant une chose que je ne compte pas repousser. Mon putain de logo de newsletter que je ne peux plus supporter. Promis je m’y mets, ASAP 😂

Bonne rentrée 💙💙