🙈 Comment bien se faire engloutir par le tourbillon de la rentrĂ©e ?

L'esprit des vacances peut-il survivre à la rentrée des enfants ?

Le Balagan
3 min ⋅ 30/08/2024

Hello à toutes et à tous, 

Je le concĂšde, ce titre est volontairement provocateur. Je ne vais pas vous donner mes conseils pour une reprise bien merdique, pas mon genre. Non, je prĂ©fĂšre prendre le parti de me dire que la rentrĂ©e scolaire de 4 enfants est forcĂ©ment Ă©nergivore, stressante, fatigante, excitante (yeah il a la super prof de math, chacun ses petits plaisirs) et qu’à bien y rĂ©flĂ©chir, je prĂ©fĂšre clairement la charge mentale de juin au grand saut dans l’inconnu de septembre. Mais que nĂ©anmoins, si personne n’échappe Ă  cette avalanche de trucs Ă  penser et Ă  caler dans son agenda, on peut tenter de s'organiser sans rajouter du stress au stress, tranquillement. On peut essayer au moins. 

Je suis rentrĂ©e de vacances ce mardi dans un mood plutĂŽt positif, toujours privĂ©e de mon tĂ©lĂ©phone qui a terminĂ© sa lente agonie quand j’étais au Mexique. C’était pas mal en fait de ne pas ĂȘtre suspendue Ă  ce truc, d’oublier quelque temps les textos, les whatsapp, les twitter et autres linkedin vampirisants. J’ai quand mĂȘme pris soin de checker les mails reçus (euh aucun, y a pas un bug ?! ) et l’humeur d'Instagram, de ma plage paradisiaque, pour une fois, je n’ai trouvĂ© personne Ă  envier. Bref, j’ai plutĂŽt bien Ă©vacuĂ© mon FOMO, “Fear of missing out”, vous savez cette peur de louper quelque chose qui nous pousse Ă  rester connectĂ©s en permanence. 

Mais revenons à la rentrée

Les jumeaux entrent en maternelle et m’ont dĂ©jĂ  prĂ©venue qu’ils allaient pleurer et crier lundi. Mon cadet dĂ©barque dans la cour des grands, la sixiĂšme, mĂȘme pour lui le dĂ©sinvolte, le stress monte, et l’aĂźnĂ© passe en quatriĂšme. Ça fait beaucoup de cahiers 24x32 Ă  acheter (avec un protĂšge-cahier JAUNE s’il vous plait !) et de rĂ©unions inutiles Ă  se coltiner. Au cours de mes insomnies (dĂ©calage horaire oblige, tandis que j'Ă©grenais dans ma tĂȘte mes souvenirs de vacances avec un sourire niais et dĂ©jĂ  cette facultĂ© Ă  effacer le dĂ©sagrĂ©able, j’ai pensĂ© Ă  tout ce que nous allions devoir faire Ă  l’approche de la rentrĂ©e, tout en ayant dans la tĂȘte la chanson du gĂ©nĂ©rique de la sĂ©rie “Arnold et Willy” que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaĂźtre.  “Personne dans le monde ne marche du mĂȘme pas, et mĂȘme si la terre est ronde on ne se rencontre pas
” Pourquoi ? Faut-il y voir un bon prĂ©sage. Je ne sais pas.

Je commence un nouveau boulot mardi prochain, suis partagĂ©e entre excitation et apprĂ©hension. Et je dois encore
 trouver une personne pour gĂ©rer les sorties d’école, finir les courses des fournitures, caler les activitĂ©s des deux grands, ça coĂ»te une blinde ces trucs. Et je ne vous parle pas des activitĂ©s artistiques, on essaie mĂȘme pas. ThĂ©Ăątre : 220 euros le trimestre, arrrgh. Quant aux petits, Ă©veil musical, baby gym, baby yoga, vraiment les trucs qui ne servent Ă  rien, Ă  part Ă  le dire aux copines. Si on se projette un peu plus loin, il y a l’organisation de la Bar-mitsvah de mon fils, prĂ©vue pour dĂ©cembre.

La “not to-do list”

On se crĂ©e des listes de choses Ă  faire, certaines sont incompressibles, mais d’autres ne sont pas indispensables. Et si pour cette rentrĂ©e, vous troquiez la “to-do list” pour une “not to-do list”. C’est ce que conseille la psychologue AmĂ©lia LobbĂ©. Dans un post publiĂ© sur Instagram le 20 aoĂ»t, elle explique que les listes Ă  rallonge nous poussent Ă  procrastiner. Son conseil ? Enlever des choses, supprimer des mauvaises habitudes. DĂ©terminer “2 ou 3 points qui correspondent Ă  une rĂ©elle problĂ©matique pour nous (...) Au lieu d’ajouter, on retranche ou on remplace”. Malin.

Évidemment, on ne peut pas tout envoyer balader. Ça me rappelle ce jour oĂč je me suis pointĂ©e en sueur Ă  l’école le mauvais jour pour une rĂ©union de rentrĂ©e. Dans mon cas, comme beaucoup d’entre vous sĂ»rement, j’ai tendance Ă  me surcharger inutilement. Je pense Ă  cette folie de vouloir Ă  tout prix me lancer dans la cuisine Yiddish aprĂšs avoir lu cet Ă©tĂ© “Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie” ou bien cette Ă©ternelle rĂ©solution de faire des gĂąteaux maison. Et pourquoi pas des crĂȘpes me suis-je dit hier. J’ai dit Ă  mon Ă©poux trĂšs sĂ©rieusement. “Je fais 60 crĂȘpes le dimanche et c’est carrĂ© (expression de mon fils)”. Le mec solidaire de sa femme et fan des gadgets de cuisine, m’a aussitĂŽt montrĂ© une poĂȘle spĂ©ciale avec un revĂȘtement anti-adhĂ©sif de haute qualitĂ© (Bonjour les PFAS ). Et aprĂšs j’ai pensĂ© Ă  moi dans ma cuisine en train de faire 60 crĂȘpes un dimanche pluvieux de novembre. DĂ©pression assurĂ©e.

Qu’est-ce qu’il y aurait d’autres que je pourrais Ă©liminer ? Je ne sais pas, au hasard, scroller sans but sur Instagram, X & co ?  Je pense fuir un temps linkedin qui m’oppresse rĂ©ellement. On m’a parlĂ© de l'appli One Sec qui propose Ă  ses utilisateurs un petit exercice permettant de valider ou non la pertinence de se connecter.  Vous connaissez ? Il y a cependant une chose que je ne compte pas repousser. Mon putain de logo de newsletter que je ne peux plus supporter. Promis je m’y mets, ASAP 😂

Bonne rentrĂ©e 💙💙

Le Balagan

Le Balagan

Par Candice Satara

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