Bonjour à toutes et à tous. Comme vous êtes nombreux à vous être abonnés récemment, je me permets une petite (re) présentation rapide. Je m’appelle Candice, j’ai 41 ans, 4 garçons de 2 à 12 ans (des jumeaux de 3 ans et des ados de 11 et 13 ans), un mari, et un chat. J’habite à Paris. Je suis journaliste et actuellement rédactrice en chef d’un média digital. Le Balagan , c’est la newsletter hebdo qui parle de la vraie parentalité, et des familles nombreuses qu’on entend peu. Bienvenue à vous !

Chaque semaine, je crains de ne pas réussir à écrire cette lettre, par manque de temps, par peur de proposer un texte de mauvaise qualité. Et puis je finis par y arriver, il y a sûrement quelques fautes d’orthographe, des phrases mal construites, un style qui laisse à désirer, mais l’essentiel y est, enfin je l’espère. Cette semaine, j’ai commencé à écrire dès lundi soir. Après un week-end à cent à l’heure, la déprime m'a complètement envahie. Les enfants insupportables, le boulot, le bordel partout, les disputes avec mon mari, le froid, et les poux pour clôturer l’histoire. Une agrégation de plein de petites choses qui me donnait une sensation d’encombrement, j’étais encombrée, j’avais besoin de répit. Comme l’écrit la psychologue américaine Becky Kennedy dans son livre Parents attentifs (Le Courrier du livre). “Personne n’est naturellement programmé pour supprimer ses propres besoins en faveur de ceux des autres.”

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