La vérité sur les cours de récré 👀
Cet espace qui rythme la journée de nos enfants de la maternelle... à la terminale
Quand je pense à mes années collège et lycée, mes souvenirs sont souvent associés à la cour de récréation. Je me revois discutant avec mes copines dans ce brouhaha général, toisant les belles filles de 3ème avec leur look parfait, et guettant l’arrivée du crush, celui qui m’a obsédée pendant trois années alors qu’il ne ressemblait franchement à rien. Mon premier amour… platonique. La cour me semblait immensément grande. Alors quand je suis retournée dans ce même collège quand mon fils y est entré il y a 2 ans, quel choc. La cour m’a paru minuscule, ce grand escalier… minable. Et ce terrain de basket… insignifiant. Drôle d’impression d’être ici, sentiment d’être entrée par effraction, ma jeunesse et celle de mon fils qui se superposent.
Le brouhaha de la cour de récréation
Il m’arrive parfois quand je passe devant une école où j’entends des cris d’enfants, de penser à mes fils. Que font-ils eux ? Comment se comportent-ils ? Je vois les jumeaux en train de courir avec joie, ou alors je les imagine esseulés dans ce vacarme, serrant leur doudou contre eux. Je pense à mon fils aîné dont la vie sociale me questionne. Il est entouré de potes, fait le pitre ou bien, seul, il essaie de se raccrocher à des brochettes d’ados. Contrairement à son frère, il ne voit jamais ses potes en dehors du collège. C’est curieux, moi à son âge… Je vais arrêter avec ces comparaisons. Pourquoi j’ai tellement peur qu’il soit rejeté ? Qu’est-ce que je projette inconsciemment sur lui ?
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