Le luxe de… la solitude
Je suis seule à Paris, sans mari et sans enfants pendant 8 jours. Quiconque a des enfants, est toujours en couple, mesure à quel point ce genre de pause est salutaire. Une maison silencieuse, sans cris, sans bazar, sans machine à laver qui tourne, et surtout sans… obligations. 8 jours sans eux quatre. D’emblée, je me suis sentie un peu déroutée. Assise dans mon canapé lundi soir, j’ai envisagé avec satisfaction tous les recoins de mon appartement que je pourrais récurer en l’absence des petits salisseurs. J’ai pensé aussi à cette pile de vêtements que je devais déposer depuis des mois chez Emmaüs, à ce livre photo de la Bar-Mitsva de mon fils que je n’avais toujours pas conçu. Je me suis dit que j’allais passer chez Ikea acheter des draps pour les enfants, chez le retoucheur, chez le cordonnier porter ce beau sac qui mériterait un petit lifting. Je me suis empressée de réserver mon cours de Pilates du dimanche, et j’ai demandé à ChatGPT quels étaient les meilleurs cours en ligne pour me faire une autre séance.
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