euh, et les nuits aussi au passage ;)
Me revoilà. Je n’y croyais plus, je ne pensais pas que j’arriverais à finaliser une lettre. Depuis deux semaines, je commence des textes, puis j’abandonne. J’ai plein d’idées, mais pas assez de temps à y consacrer. Oui, j’ai fait un bon break cet été. Le problème du break, c’est le dé-break : trouver la motivation pour faire autre chose que s’occuper des enfants. Pas que cette dernière activité me motive, mais disons que je ne peux y échapper. En fait, je crois que j’aime les contraintes : sans contraintes, je suis un veau. Je deviens molle.
Cette semaine qui se termine a été un rouleau compresseur : les rentrées des enfants, le boulot, la vie chronométrée centrée sur eux quatre. Plusieurs fois, je me suis demandé si — et comment — j’allais y arriver. Normalement, le rythme est censé se calmer quand les enfants grandissent ; moi, j’ai l’impression que c’est pire d’année en année. L’adolescence des uns (tout est gênant), les jumeaux (entrée en moyenne section) qui ont pleuré presque chaque matin et râlé le reste du temps, en boucle : « On n’aime pas l’école », « On ne veut pas la cantine », « On ne veut pas faire le goûter ni le dortoir ». En même temps, les mecs ont de qui tenir. C’était lancinant.
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