On a survécu à septembre, le meilleur à venir...
Enfin, septembre est terminé, ce mois si long où la charge mentale atteint son pic. Les mères se plaignent de juin et son cortège de kermesses et d’anniversaires : moi, je vais vous dire, septembre est bien pire. Honnêtement, il y a des soirs où je suis à bout, au bout de mes ressources. Ça me met en colère : je râle contre mes enfants, mon mari, ma maison, contre ma « vie de merde ». J’en veux à la terre entière et rien n’arrive à me faire redescendre.
Parfois, je finis par me terrer dans mon lit avec un paquet de chips et je ne veux qu’une seule chose : qu’on me laisse tranquille. Et je pleure. Comme ça fait du bien, parfois, de pleurer, de vider ce trop-plein de tensions, de fureur.
...