Une newsletter pour partager avec vous mes questionnements sur la famille, le couple, le travail et le beau mélange de tout ça qui crée un joyeux balagan.
Un matin pour rien, un matin où ça court, un matin où ça crie
Encore un matin
Un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin
Sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin
Un matin (un matin) ça ne sert (ça ne sert) à rien (à rien).
Bon j’arrête. Vous avez compris, j’avais envie de vous parler de mes matins. Est-ce que vous avez hâte que l’année se termine ? Moi, je n’en peux plus de ce mois de juin. Oui, je sais, je n’en pouvais déjà plus en mai. Je crois qu’on peut se le dire, le matin quand on a une famille, c’est un peu un peu le tunnel du soir en accéléré, la course contre la montre en plus, la décompression en moins. Quand j’arrive enfin à claquer la porte de la maison et à me diriger hâtivement vers le métro, je suis essoufflée et je me sens aussi libérée. J’arrive au bureau et je vois toutes ces têtes réveillées depuis peu me sourire et je me dis qu’un monde me sépare de ces jeunes adultes en devenir.