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Au moment où je commence à écrire cette newsletter (nous sommes lundi soir), je me demande si ce sujet n’est pas un peu bancal et s' il y a vraiment matière à… disserter. Voilà, je vous le dis, malgré un nombre d'heures de sommeil globalement suffisant, pas de problème de santé particulier. C’est même devenu un tic de langage, au quotidien, j’oscille entre le “je suis fatiguée” et “j’en peux plus !” et parfois j’additionne les deux :“ Vous me fatiguez, j’en peux plus !”. Inutile de vous dire à qui je m’adresse. Oui, parce qu’on peut être physiquement fatiguée, mais on peut aussi être fatiguée des obligations, des contraintes, des gosses, du bruit, des cons, de la vie quoi.

7h, le réveil sonne : c’est le déchirement

Cette sensation est atroce. Je me lève, le regard hagard, croise mes fils (les grands) dans le même état que moi, file à la douche pendant que le père de famille prépare le petit-déjeuner. Je crois qu’il me faut bien deux heures pour sortir de cet état de somnolence. J’ai appris sur Slate que ce passage s’appellerait l’inertie du sommeil, “un état de transition entre le sommeil et l'éveil pendant lequel une personne peut éprouver de la somnolence, parfois jusqu'à une heure après être sortie du lit.” Au cours de cette phase, je suis extérieurement normale mais intérieurement endormie. 

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